الفنان التشكيلي العالمي القنيطري مصطفى النافي
صفحة 1 من اصل 1
الفنان التشكيلي العالمي القنيطري مصطفى النافي
الفنان التشكيلي العالمي القنيطري مصطفى النافي
Lorsque plasticien délaisse les sujets alentour et s’en va en quête d’inspirations dans les sinuosités de l’univers, il y a de quoi se poser mille et une questions sur les mystères non encore dévoilés de la création .Mostafa Naffi nous livre à cet effet, en chercheur désintéressé, un modèle qui donne à réfléchir et que je dirai en quelque sorte angoissant. A l’origine du vertige, il y a plus de vingt ans de cela, un programme télévisé sur l’univers, le vide immense en millions d’années lumière, cette histoire du big bang et de l’éclatement premier ; et donc lorsque, de ce néant immensément noir, jaillit en éclat la naissance de ce nombre incommensurable d’étoiles. Le déclic est déterminant mais l’homme laisse pâtir l’idée. Une fermentation lente mais mesurée. Mostafa Naffi s’investit alors en laissant mûrir ses visions, dans des exercices de style, tels des portraits, des paysages encore stylisés ; car depuis déjà ses premières œuvres exposées, l’allergie au motif ressemblant est flagrante. Plus question donc de s’égarer dans les sentiers battus. Le plasticien tient à ses délires iconographiques livrés au gré de son tempérament et du hasard .L’image perçue est apprivoisée, ramollie par cette courbe qui se résigne à l’humeur vagabonde de l’artiste Et c’est une spirale qui jaillit des fonds obscurs, une étoile filante, un semblant de hilal ou simplement une fissure en faisceau lumineux. Bref, un procédé de mise en scène et autant d’artifices qui font de Mostafa Naffi, avec cette tension maîtrisée entre le noir et la lumière, un autre héritier de Rembrandt. L’artiste, peu attelé aux influences, ne le prétend guère mais les effets de contraste, avec lesquels il jongle discrètement, font des menus motifs quelque part dans un emplacement du tableau, des éléments autonomes irradiant toute la composition. Des apparitions ocres, rouges ou même roses qui vous interpellent, toutes menues qu’elles soient, et confèrent à l’œuvre plénitude et lyrisme quelquefois. Et ce n’est point un hasard si l’on note quelque masque hagard ou encore cet élan empreint de spiritualité, d’une silhouette gracieuse en quête de divine lumière.Cela ne signifie guère pourtant quelque relâche ou un certain caprice. Fort de son concept et de son obstination lente et réfléchie, Mostafa Naffi agit en visionnaire certes mais ne s’empresse point.
Lorsque plasticien délaisse les sujets alentour et s’en va en quête d’inspirations dans les sinuosités de l’univers, il y a de quoi se poser mille et une questions sur les mystères non encore dévoilés de la création .Mostafa Naffi nous livre à cet effet, en chercheur désintéressé, un modèle qui donne à réfléchir et que je dirai en quelque sorte angoissant. A l’origine du vertige, il y a plus de vingt ans de cela, un programme télévisé sur l’univers, le vide immense en millions d’années lumière, cette histoire du big bang et de l’éclatement premier ; et donc lorsque, de ce néant immensément noir, jaillit en éclat la naissance de ce nombre incommensurable d’étoiles. Le déclic est déterminant mais l’homme laisse pâtir l’idée. Une fermentation lente mais mesurée. Mostafa Naffi s’investit alors en laissant mûrir ses visions, dans des exercices de style, tels des portraits, des paysages encore stylisés ; car depuis déjà ses premières œuvres exposées, l’allergie au motif ressemblant est flagrante. Plus question donc de s’égarer dans les sentiers battus. Le plasticien tient à ses délires iconographiques livrés au gré de son tempérament et du hasard .L’image perçue est apprivoisée, ramollie par cette courbe qui se résigne à l’humeur vagabonde de l’artiste Et c’est une spirale qui jaillit des fonds obscurs, une étoile filante, un semblant de hilal ou simplement une fissure en faisceau lumineux. Bref, un procédé de mise en scène et autant d’artifices qui font de Mostafa Naffi, avec cette tension maîtrisée entre le noir et la lumière, un autre héritier de Rembrandt. L’artiste, peu attelé aux influences, ne le prétend guère mais les effets de contraste, avec lesquels il jongle discrètement, font des menus motifs quelque part dans un emplacement du tableau, des éléments autonomes irradiant toute la composition. Des apparitions ocres, rouges ou même roses qui vous interpellent, toutes menues qu’elles soient, et confèrent à l’œuvre plénitude et lyrisme quelquefois. Et ce n’est point un hasard si l’on note quelque masque hagard ou encore cet élan empreint de spiritualité, d’une silhouette gracieuse en quête de divine lumière.Cela ne signifie guère pourtant quelque relâche ou un certain caprice. Fort de son concept et de son obstination lente et réfléchie, Mostafa Naffi agit en visionnaire certes mais ne s’empresse point.
صفحة 1 من اصل 1
صلاحيات هذا المنتدى:
لاتستطيع الرد على المواضيع في هذا المنتدى